commentaire du jeux:
Vous êtes Nathaniel Hawk, qui
s'éveille dans sa cabine à bord de son bateau le Victory,
prêt à débarquer sur l'île d'Oxbay, colonie anglaise,
pour y délester ses cales et y emplir ses poches. Un
petit tutorial pas assez complet et vous voilà plongé
dans un jeu de rôle ouvert qui vous donnera l'occasion
de croiser le fer, le boulet de canon, le verbe
négociant et de donner de la voile au milieu de 10
petites îles en pleine attaque française. Et oui, vous
voilà au service de sa majesté, plus de force que de
gré.
En bon jeu de rôle, le jeu vous offre
une série d'aptitudes qu'il faudra entretenir par de
précieux points d'XP remportés soit par le biais d'une
quête principale, assez mal mise en valeur
scénaritiquement parlant, soit par les traditionnelles
quêtes annexes. De l'art de négocier au combat au corps
en passant par la navigation et le combat en mer, on
compte une dizaine de skills toutes aussi utiles les
unes que les autres pour progresser. Mais avant toute
chose c'est par le commerce qu'il vous faudra passer.
Vendre et acheter au meilleur prix sera indispensable au
moins au début de l'aventure. Pour se faire, vous
n'aurez qu'à faire un tour dans les boutiques des
diverses îles afin d'acheter un peu de cuir là où on le
fait bien et le vendre là où le besoin s'en fait sentir.
De même, certains matériaux vous serviront directement
(bois pour réparer le bateau, boulets pour vos canons
etc.). Le pécule ainsi amassé vous permettra d'acquérir
de nouveaux navires, des armes ou des compagnons de
routes qui vous serviront dans votre quête. Une quête
qui vous enverra tantôt vous infiltrer dans une ville
choper des infos, couler un navire ou prendre un port
et, l'expérience aidant, de choisir de devenir un pirate
chevronné.
On notera d'ailleurs que
l'architecture des îles permet de multiples approches.
Abordez par l'arrièr et vous pourrez entrer en ville via
les faubourgs discrets, par devant, il faudra passer
face au fort et à ses canons. De même sur place, la
liberté d'action au sein des colonies est assez large et
les villes suffisament tortueuses pour offrir de
sympathiques balades et l'opportunité de délaisser la
quête principale au profit d'une secondaire.
En dehors du commerce on distingue 2
types de gameplays : le bateau et la marche. La
navigation revêt des aspects relativement réalistes
(mais pas trop quand même parce que bon...). On commence
par des mouvements sur une carte suivis d'un contrôle
direct du bateau. A l'occasion on se retrouve pris dans
une tempête ou engagé dans une bataille navale. Libre à
vous d'opter pour la méthode boulet de canon (délicate)
ou de préférer l'abordage avec grappin (tout aussi
délicat) et de vous bastonner ensuite à l'épée. Le gros
défaut des combats en bateau est clairement leur
longueur, c'est long, bien trop long. En contrepartie,
reconnaissons que la chose est intéressante.
Parlons des combats à l'épée
maintenant. Car si le titre offre un gameplay profond,
une aventure intérressante, son interface est horrible
et en particulier durant les combats de fers. On ne peut
même pas s'imaginer comment une interface aussi tordue a
pu être mise au point, en dépit du bon sens. Les coups
d'épées tombent dans le vide, les esquives ratent, on
s'emmêle les doigts dans une configuration de touches
par défaut stupide et une lenteur exaspérante des
mouvements finit de mettre les nerfs à vif. Il faudra un
maximum d'entraînement avant de cesser d'appréhender
chaque combat par une sauvegarde et une prière, ainsi
que beaucoup d'indulgence. Vraiment énervant.
Mais pour le reste, même si c'est
jouable, on ne peut pas dire que ce soit le super panard
non plus. La navigation dans l'interface d'action est
peu naturelle et limite pénible parfois. C'est en
appuyant sur Entrée que l'on fait surgir les icônes
d'action et avec les flèche que l'on fait défiler le
tout avant d'appuyer de nouveau sur Entrée soit pour
exécuter l'action soit pour passer au menu suivant de
l'arborescence (voguer vers – Fort truc). Tant que les
actions sont simples comme un trajet rapide, ça va, mais
dés lors que les choses se compliquent, que les icônes
se multiplient ou que des possibilités spécifiques
apparaissent, là encore il faudra se donner le temps de
tout comprendre. En plus de cela, des actions rapides
s'affichent à l'occasion histoire de finir d'embrouiller
les choses. Une interface hermétique et vraiment mal
pensée alors qu'elle n'est dans le fond même pas
compliquée. Et comme si cela ne suffisait pas divers
bugs sont venus s'incruster dans la version test
fournie. Du retour au bureau à la quête qui ne s'active
pas en passant par le gel du temps, s'ils ne sont pas
fréquents, voilà des bugs bien gênants.
En revanche d'un point de vue
esthétique, le jeu est superbe. L'eau en premier lieu
est magnifiquement rendue et on pourra admirer les
effets du cycle jour/nuit par le biais de reflets de la
lune ou du soleil à la surface de l'onde. Toujours au
niveau de la mer, les bateaux sont également bien
construits. Les phases au sol ne sont pas en reste avec
une animation fluide, un personnage qui bouge bien et
des environnements vraiment travaillés et pourvus de
superbes textures.
tiré du site:
www.jeuxvideo.com

configuration minimum: PIII 1 GHz, 256
Mo RAM, carte 3D 64 Mo
configuration conseillé:
PIV 2 GHz, 512 Mo RAM, carte 3D 128 Mo
éditeur:
ubosoft
site web
officiel:
Aller sur le site officiel
pour plus d information consulté les
sites
www.jeuxvideo.com et le site officiel